Les expositions au 3F6S sont organisées par l'association Essen'ciel
On m’avait dit : « Tu aimes le dessin, fais l’école d’architecture. Tu dessineras et tu gagneras bien ta vie. »
Obéissant, j’ai donc fait des études d’archi, j’y ai appris à militer. Nous boycottions les dessins de nu, car pour nous, ils impliquaient la marchandisation des corps, et nous tirions des nuits entières des affiches dans l’atelier de sérigraphie de l’école.
Le diplôme en poche, je me suis retrouvé, avec grand plaisir… instituteur ! Je participe depuis plusieurs années à un atelier de dessin basé sur la coopération. Je suis passé par les cases illustration et BD et, ces dernières années, je m’intéresse de près à la gravure, notamment la gravure sur linoléum.
J’aime le contraste fort et découpé du noir de l’encre sur le blanc du papier.
Certaines images reprennent des croquis réalisés pendant des voyages. D’autres - la plupart - s’inspirent du jeu surréaliste du cadavre exquis : un élément dessiné donne la clé d’une continuité graphique.
Beaucoup d’estampes exposées reprennent le thème de l’eau, thème que notre atelier dessin a choisi pour cette année.
Christopher Caldwell partage sa galerie de portraits sur les murs du Trois Francs Six Sous. 21 personnages tous différents…
Et pourtant…
Ils ont un point commun. Tous ont été créés à partir du visage de l'artiste lui-même et transformés via l'intelligence artificielle.
Qui est Christopher Caldwell ?
Christopher Caldwell s’est toujours trouvé à la croisée des mondes de l’art et de la science. Chris a étudié la peinture en arts plastiques à l’Université de l'Est de Londres avant d’obtenir un second diplôme en sciences de l’imagerie. Pendant son temps libre, il peint, compose de la musique, écrit des histoires et crée des personnages sous toutes les formes. Installé aujourd’hui au Pellerin avec sa femme, Delphine, il continue d’explorer l’intersection entre le réel et l’imaginaire. Au fond, il est avant tout un conteur avec un goût prononcé pour l’absurde.